La farce du développement durable

La plupart des dirigeants moralisateurs qui évoquent constamment le thème du développement durable, sont à l’évidence, soit hypocrites et criminels, soit ne semblent pas en avoir compris la terminologie et les conditions de sa mise en application !
Raisonnablement, pour être cohérent avec l’idée de la protection d’un environnement planétaire sain, le développement durable ne peut exister que par la pratique d’activités sociétales locales : produire sur place pour consommer, échanger et recycler sur place !
La commission européenne, grande prêtresse en ce domaine, participe largement à nuire aux principes qu’elle souhaite imposer aux populations européennes en pratiquant des contradictions qui ont de surcroît des effets néfastes sur l’économie des pays européens, outre les risques sanitaires dans la mesure où les règles imposées en Europe à titre préventif pour la santé, ne sont pas aussi draconiennes pour les produits venus d’ailleurs.
Un exemple : des marchés d’importations dédouanées sont consentis pour des millions de tonnes de produits agricoles qui circulent par tankers polluants sur des milliers de kilomètres pour finir dans les assiettes des européens. Autre exemple : Les milliers de poulets issus de l’élevage massif ukrainien inondent le marché français.
Pour véritablement mettre en œuvre un développement durable qui intègre les contraintes environnementales et sociales à l’économie, il va falloir faire un grand ménage en ignorant la sphère politico-technocratique parasite, décidément incapable, par ses préoccupations opportunistes, d’agir avec bon sens…